Une année dédiée à Jean Moulin
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L’année 2023 marque le 80e anniversaire de la mort de Jean Moulin, préfet d’Eure-et-Loir et héros de la Résistance. Dans l’ensemble du département, de nombreux événements sont programmés tout au long de l’année pour faire résonner son héritage.
En juillet 1943, Jean Moulin, figure de la Résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale, mourait lors de son transfert vers l’Allemagne. Nommé préfet d’Eure-et-Loir quelques mois avant la déclaration de la guerre, son premier acte de Résistance date du 17 juin 1940, lorsque, Hôtel de Ligneris à Chartres, l’armée allemande exige que le préfet signe un « protocole » attestant la mauvaise conduite des troupes françaises et accuse les soldats français d’avoir commis des exactions et des crimes inqualifiables. Jean Moulin refuse avant d’être torturé.
En ce même lieu, Françoise Souliman, préfet d’Eure-et-Loir, Christophe Le Dorven, Président du Conseil départemental et Jean-Pierre Gorges, maire de Chartres, ont présenté le programme des commémorations des 80 ans de la mort de Jean Moulin. Dès le mois de février, une action éducative a été lancée auprès de tous les élèves d’Eure-et-Loir. Le 16 mars, c’est une lecture par Stéphane Bern de la correspondance de Jean Moulin qui sera proposée à la préfecture de Chartres, tandis que des conférences et commémorations auront lieu tout au long de l’année en Eure-et-Loir : tables rondes, projections, expositions, lectures, spectacles…
Le Conseil départemental propose plusieurs rendez-vous
Étroitement associé à la conception de ce programme, le Conseil départemental d’Eure-et-Loir organise plusieurs événements forts. Le 13 avril, l’écrivain et animateur Franck Ferrand lira des extraits de Premier Combat. Cet été, une conférence sera organisée dans l’hémicycle du Conseil départemental. Enfin, les Archives départementales se sont pleinement mobilisées. Elles proposeront une exposition itinérante qui sillonnera de nombreuses communes d’Eure-et-Loir. « Il est essentiel de mettre en avant l’homme qu’était Jean Moulin, le serviteur de l’État qui a dit non pour ses convictions personnelles et pour son attachement aux valeurs républicaines », note Christophe Le Dorven.