Un fauchage raisonné aux abords de nos routes départementales

Publié le : 30 avril 2024 Temps de lecture : 3 min

Chaque année, le Conseil départemental d’Eure-et-Loir assure le fauchage et le débroussaillage du réseau routier dont il a la charge. Essentielle pour la sécurité des automobilistes, cette opération est également menée dans un souci de respect et de préservation de l’environnement.

Trois campagnes de fauchage annuelles sont assurées par les équipes du Département, de mai à décembre. Elles consistent à couper la végétation sur le réseau routier dont Conseil départemental a la charge, soit 7 500km de routes.

1^ère coupe de sécurité, réalisée de début mai jusqu’à fin juin : dégagement des carrefours, des virages dangereux et des équipements de la route.

2^e coupe d’entretien, entre juillet et fin août.

3^e coupe de débroussaillage, programmée à partir de septembre.

Les moyens humains et techniques : 109 agents et 37 engins sont dédiés aux opérations de fauchage.

Le fauchage sous-glissière, auparavant délégué à une entreprise extérieure, sera assuré en 2024 par les agents du Conseil départemental.

Des interventions sont également programmées en amont de certaines manifestations locales, telles que le Tour d’Eure-et-Loir.

Qu’est-ce que le fauchage raisonné ?

Le Département applique depuis 2008 le fauchage raisonné de ses accotements routiers, conciliant la préservation des milieux naturels et la sécurité des usagers.

Le fauchage des accotements et des zones dangereuses est mené autant que nécessaire pour assurer une bonne visibilité. Il s’agit, notamment, d’adapter les fréquences et périodes de passage, selon la saisonnalité et les conditions météorologiques. Le fauchage raisonné consiste également à limiter la hauteur de fauche à 10 cm au-dessus du sol, une coupe en deçà étant inutile, et la largeur de fauche à une largeur d’outil (soit environ 1,40m) en première coupe.

Le cheptel eurélien :

Initié en 2019, le cheptel eurélien participe au plan de fauchage raisonné de nos abords routiers. Nos moutons d’Ouessant sont présents, au niveau de bassins de rétention d’eau notamment dunois. Ils contribuent à l’entretien annuel des espaces en herbe. Respectueux de l’environnement, l’éco-pâturage représente une économie d’argent et un gain de temps sur l’entretien de la végétation à l’échelle départementale. En effet, des animaux sont aussi présents en collège, espaces verts ou naturels, etc. Une première en France : les moutons pâturent certaines zones marquées par la présence de plantes invasives (Balsamine de l’Himalaya).

Plantes invasives :

Une expérimentation sera menée en 2024 sur la renouée du Japon, une plante invasive que l’on retrouve sur l’ensemble du territoire français, notamment en Eure-et-Loir.

Un fauchage intensif, à raison de 5 passages annuels, sera effectué sur différents massifs identifiés à travers le département pour tenter de contenir l’expansion de cette plante.