Proximité, équité et solidarité : les engagements de Christophe Le Dorven, nouveau Président du Département
ATTENTION : cet article a plus de 1 an et pourrait ne plus être d'actualité.
Le 1er juillet 2021, Christophe Le Dorven a été élu par ses pairs Président du Conseil départemental d’Eure-et-Loir. A 43 ans, l’élu du canton de Dreux 1 succède à Albéric de Montgolfier et Claude Térouinard. Il revient sur son élection, sa perception quant à sa nouvelle fonction et les enjeux de ces 6 prochaines années.
Dans quel état d’esprit êtes-vous depuis votre élection ?
Il est toujours le même : un esprit de rassemblement et d’unité au service d’un territoire, des Euréliens et des Euréliennes. Mes premières semaines de mandat se sont illustrées par des déplacements sur le territoire pour aller à la rencontre des Euréliens, des élus locaux mais aussi des agents de notre collectivité. Cette proximité est l’un des premiers engagements que j’ai pris auprès de mes collègues conseillers et des élus du Département et je m’y tiendrai tout au long de mon mandat. Ce sont ces échanges et ces rencontres qui me permettent de mieux comprendre les enjeux et qui vont nourrir mon travail pour ces 6 prochaines années.
Quelles motivations vous ont amenées à embrasser une carrière d’élu local ?
L’événement qui a décidé mon engagement politique remonte à un meeting à Dreux en 1993. Charles Pasqua venait soutenir Gérard Hamel pour la campagne des législatives. A la tribune, se sont succédés Jean Hieaux, Martial Taugourdeau, Gérard Hamel et Charles Pasqua. Ce sont ces personnalités qui m’ont donné envie de m’investir pour mon territoire. J’ai eu la chance de connaître les trois premiers et d’apprendre à leurs côtés, ils m’ont beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel … Les valeurs qu’ils incarnent : l’intégrité de Jean Hieaux, le pragmatisme et la vision de Martial Taugourdeau ainsi que la proximité de Gérard Hamel, sont pour moi une source d’inspiration et des modèles absolus à suivre.
Vous êtes Conseiller départemental depuis 2015, quel regard portez-vous sur le bilan des années passées ?
C’est un bilan positif. L’un de nos plus grands succès réside dans le déploiement de la fibre optique. Si nous n’avions pas pris ce virage numérique, il y a des années, nos administrés et nos entreprises auraient été confrontés à de grandes difficultés en cette période de crise sanitaire. Aujourd’hui, nous sommes parmi les 3 premiers départements les mieux équipés de France et cela change tout.
A quels enjeux est confronté l’Eure-et-Loir ?
Que l’on se situe dans le Dunois, en Beauce, dans le Perche, le Drouais, le Chartrain ou encore sur les franges franciliennes, les enjeux de développement sont bien différents : vieillissement de la population, désindustrialisation, mobilité… Je serai attentif à un développement équitable du territoire et nous accompagnerons chaque commune, chaque intercommunalité dans ses projets afin de répondre au mieux aux attentes exprimées et à l’intérêt général.
Quels atouts le département doit-il encore développer ?
La population eurélienne et nos nouveaux habitants ont besoin de services de qualité qu’ils soient installés en zone rurale ou en zone urbaine. Nous devons répondre à leurs besoins et les accompagner. Quelle que soit la situation, chaque Eurélienne et chaque Eurélien doit bénéficier de services de qualité en matière d’éducation, d’infrastructures et de santé… Nous disposons déjà d’un maillage territorial sur ces questions. Nous devons continuer à l’améliorer pour être toujours en phase avec les attentes.
Quelles vont être vos premières actions durant ces prochains mois ?
Comme je l’ai exprimé lors de la première Assemblée, j’inscrirai mon action dans la continuité du projet entamé depuis 6 ans. Je souhaite toutefois améliorer notre méthode de travail, avec encore plus de proximité et de terrain. En ce qui concerne les projets engagés, le dispositif bourg-centre est, par exemple, un formidable levier de développement. Nous allons le poursuivre et l’amplifier là où c’est nécessaire. Je veux aussi mettre en place notre plan d’investissement pour les collèges, pas uniquement pour les rénover mais aussi pour améliorer la qualité d’accueil et d’enseignements. Mon souhait est de préparer « l’excellence eurélienne » de demain et je veux que chacun, à son niveau, y participe. Si nous ne contribuons pas à cette excellence, qui le fera ? J’apporterai également une attention particulière à la préservation de l’identité rurale. Comme l’avait fait le Docteur Taugourdeau en son temps, nous allons lancer un nouveau « plan église » pour soutenir les communes dans l’entretien de leur patrimoine. Ces monuments représentent l’histoire de nos villages, comment pouvons-nous préserver cette identité si nous ne prenons pas soin de leurs symboles ?
La préservation et la valorisation du patrimoine sera donc l’un des enjeux de votre mandat ?
Exactement, nous avons énormément d’atouts en Eure-et-Loir, nous comptons de nombreux monuments classés, la Cathédrale de Chartres, la Chapelle Royale de Dreux, le château de Maintenon mais aussi d’autres sites magnifiques dont les noms résonnent moins fort dans l’histoire France. Notre mission est d’entretenir cet héritage qui est notre identité et qui rassemble les Euréliens. De plus, nous assistons au développement d’un tourisme de proximité. Nous devons saisir cette opportunité pour faire vivre et ouvrir ce patrimoine au plus grand nombre et faire de l’Eure-et-Loir une destination de choix pour ce tourisme local. Ce sera, je le pense, l’un des principaux leviers pour le développement économique de notre territoire dans les années à venir.
Quel message souhaitez-vous adresser aux Euréliens ?
Leur rappeler et leur affirmer que les Conseillers départementaux sont à leur service et que notre action se trouve au cœur du territoire, au plus près des élus et des habitants et de leurs besoins dans le champ de nos compétences.