Le Vélo club lucéen : il a tout d’un grand !
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En seulement deux ans, le Vélo club lucéen est entré dans le petit cercle de l’élite du cyclisme français en devenant champion de France de Nationale 3. Désormais, il vise la Nationale 2.
C’est l’histoire d’un petit club de cyclisme local qui est, tout simplement, en train de devenir grand. L’histoire d’une rencontre entre un club eurélien où règne – depuis 1954 ! – une franche bonne humeur, et des coureurs de première catégorie fraîchement arrivés.
Une belle histoire, assurément puisque le Vélo club lucéen, qui avait travaillé toute l’année 2019 à son accession en Nationale 3, a vu son label approuvé par la Fédération française de cyclisme. « Dans les années 1980-90, nous avions été l’une des meilleures équipes de cyclisme d’Eure-et-Loir », raconte son président Christian Fulbert : « Mais après, il y a eu une petite baisse. Depuis deux ans et l’arrivée du nouveau manager, Julien Touraille, qui a beaucoup amené au club, les projets et les succès se multiplient., les succès succèdent aux succès ». Mathieu Urbain, qui a rejoint le club en 2020 a décroché, avec Thomas Philippe, une victoire à l’issue de la première et unique manche de la Coupe de France en Nationale 3.
La Nationale 2 au bout de la piste
« On attire beaucoup l’attention, par nos résultats bien sûr, mais aussi via une communication plus offensive. Par exemple, on a ouvert une page Facebook il y a un an avec 300 abonnés et aujourd’hui, on en compte 1.400 ! », se félicite Christian Fulbert. Désormais, le train est donc lancé et pour le président comme pour son équipe, impossible de l’arrêter : « On a des jeunes, derrière – quatre particulièrement – qui poussent à la roue : des juniors talentueux qui, dans un an ou deux, seront les premières générations de Nationale purs produits du club », s’enthousiasme le manager Julien Touraille qui, malgré le Covid, ne cesse d’œuvrer dans l’ombre pour la participation de ses ouailles aux compétitions. Avec un objectif clairement revendiqué : la montée en Nationale 2. « Mais pour cela, il nous faut doubler le budget et embaucher au moins un salarié : c’est le cahier des charges de la fédération », poursuit Julien Touraille – qui l’escompte bien pour l’année prochaine : « Tous ces jeunes qui sont clairement les futurs fers de lance du club, ils ont déjà les yeux qui brillent à cette idée. Ils travaillent beaucoup, se donnent à fond avec la joie et la fierté de rouler en compagnie des élites, de faire partie d’un club élite. Et ça se mérite, d’être l’élite ! » C’est pourquoi le travail se poursuit, au VCL, où les coureurs vont bientôt partir pour un stage intensif de préparation dans le Var, juste avant de recommencer la saison des compétitions par le Tour du Centre-Var à Brigoles mi-février. Avec toujours Mathieu Urbain dans le peloton de tête, mais aussi Benjamin Bellier ou Paul Lecomte, l’un des seuls « purs produits du club » actuellement.
Mais si les résultats comptent – bien sûr ! –, ce qui demeure le plus important, de l’avis de tous les membres de ce club en pleine mutation vers l’excellence, c’est l’ambiance amicale et presque familiale qui y règne. Et que chacun a à cœur de conserver
Des projets à foison
1. Une dizaine de compétitions par mois. Le Vélo club lucéen participe à toutes les compétitions organisées à travers l’Hexagone, comme le Grand prix de Châteaudun qui devrait avoir lieu fin février s’il est maintenu…
2. Un évènement pour juin. Malgré la crise sanitaire qui freine un peu l’élan de tous, l’équipe travaille sur un projet de manifestation qui pourrait se dérouler en juin prochain (prologue le matin, maillots distinctifs, course en ligne l’après-midi entre Lucé et Nogent-le-Rotrou). Hors crise sanitaire, le club est habituellement organisateur de trois à quatre événements par an.
3. Former des futurs champions. Le club forme les futures élites du cyclisme au sein de son école qui accueille une quinzaine d’enfants de 6 à 13 ans et une équipe de jeunes – en cadets, minimes et juniors – de 13 à 17 ans.