L’A154 sur la bonne voie ?

ATTENTION : cet article a plus de 2 ans et pourrait ne plus être d’actualité.

Des parlementaires, des élus locaux euréliens et le président de la Région ont écrit à Jean-Baptiste Djebbari,

C’est un pas de plus vers la concrétisation de l’autoroute A154 entre Allaines et Nonancourt. Dans un courrier adressé, en novembre, aux parlementaires, aux élus euréliens et au président de Région qui lui avait envoyé une lettre, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari a répondu que « le Gouvernement entend bien lancer ce projet ». Le projet de cette nouvelle autoroute a été jugé d’utilité publique en 2018 et son tracé officiellement validé en 2016. Le ministère réaffirme son ambition de faire aboutir ce projet « dans les plus brefs délais ».

Le projet de mise en concession autoroutière d’une partie de la nationale 12 et de la nationale 154 a fait l’objet d’un débat public. C’est en 2010 que le principe de confier la gestion de ces nationales à un concessionnaire autoroutier est acté : il y aura une autoroute A154 entre Allaines en Eure-et-Loir et Nonancourt dans l’Eure. Mais, en 2017, le Gouvernement décide de geler une trentaine de grands projets sur l’ensemble de la France : le projet d’A154 en fait partie.

Le projet est gelé en 2017 par le Gouvernement

Une commission est mise en place pour rendre un avis auprès du Gouvernement. Il s’agit de la commission Duron, du nom de l’ancien député socialiste qui en a la charge : Elle estime ce projet prioritaire, en 2018. Ces avis favorables qui se succèdent, ne signifient pas pour autant que le projet va sortir de terre du jour au lendemain. Il faut que le Gouvernement choisisse le concessionnaire auquel la gestion de l’autoroute sera confiée. Celui-ci devra alors lancer le projet en commençant par acquérir le foncier nécessaire puis en procédant à toutes les études préalables à ce genre d’infrastructures.

Quatre ans de travaux minimum

Il y aura certainement une période de fouilles archéologiques avant le démarrage des travaux à proprement parler. Il faudra ensuite compter quatre ans de travaux pour que cette autoroute qui s’inscrit dans l’axe entre Calais et Barcelone, devienne une réalité.