44 millions d’euros investis en 2019 pour nos routes
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Avec un budget de près de 44 millions d’euros, conjugué à l’expérimentation ANAIS, le Département réaffirme son engagement en faveur des investissements routiers nécessaires à l’attractivité des espaces et au développement harmonieux de l’ensemble du territoire.
L’amélioration et la sécurisation du réseau routier eurélien
En 2018, lors des orientations budgétaires, le Département s’engage pour un haut niveau d’investissement dans le but d’améliorer la qualité des infrastructures de desserte du territoire. Cette politique de rénovation de son réseau routier augmente de façon significative les budgets d’investissement sur les programmes de renouvellement des couches de roulement des routes départementales.
Ainsi, les investissements consacrés aux routes sont passés de 22,5 M d’€ en 2016, à 23,5 M d’€ en 2017, puis 38 M d’€ en 2018 pour atteindre 39 M d’€ en 2019. Toutefois, lors de la séance du 4 novembre 2019, l’Assemblée départementale a décidé d’ajouter 5 M d’€ au budget initial, portant celui-ci à près de 44 M d’€. Cette majoration des crédits se caractérise par plusieurs opérations sur les cantons.
5 millions d’euros d’investissements supplémentaires
Afin de finaliser l’ensemble des opérations engagées, les conseillers départementaux ont voté un budget supplémentaire à hauteur de 5 M d’€. Cette dotation supplémentaire a fait l’objet d’études précises menées par les services du Conseil départemental en collaboration avec des acteurs professionnels de travaux publics.
Les travaux retenus, dans le cadre de ce budget supplémentaire, se répartissent en deux segments significatifs. D’une part les couches de roulement communément appelées « tapis d’enrobés », et d’autre part les raccords de chaussée en traverse. Ce dernier segment est le fruit d’un engagement pris par le Département : contribuer à l’aménagement des routes départementales en traverse des agglomérations suite aux travaux initiés par les communes. Son but : la mise en sécurité et/ou l’aménagement des centres bourgs. Sur ce point précis l’exercice des services du Conseil départemental consiste à pouvoir répondre au plus près des opération engagées et planifiées par les communes. Afin d’effectuer ces opérations, des ajustements de programme en cours d’année sont nécessaires.
Enfin des sections courantes de routes ont été rénovées ou vont l’être pour la sécurité des usagers et la pérennité du patrimoine routier. A titre d’exemple, des routes importantes telles que la RD 910 (axe Chartres-Paris) ont fait l’objet en octobre dernier de travaux conséquents à hauteur de près de 1M d’€. Ces travaux sont situés sur le giratoire dit des Propylées en sortie de Chartres, à hauteur des communes de Nogent-le-Phaye – Houville, et entre Gué-de-Longroy et le giratoire des Essars. Un giratoire de la RD 828 à Vernouillet sera également rénové pour la somme de 250 000 € en préparation des travaux importants planifiés pour 2020, et inscrits sur le programme à venir.
Parmi la liste de travaux prévus pour fin 2019, quelques exemples sont significatifs :
- RD147 à Abondant/Bu pour (555 000 €),
- RD910 à Levainville (409 000 €),
- RD28 à Berchères-les-Pierres (447 000 €),
- RD928 à Saint-Éliph (400 000 €),
- RD928 à Saint-Jean-de-Rebervilliers (330 000 €)
- RD928 à Garnay (300 000 €),
- RD18 à Maintenon (310 000 €),
- RD927 à Nottonville (480 000 €).
Le programme 2020, en cours d’élaboration sera, quant à lui, toujours axé sur cette ambition : un haut niveau d’investissement pour la qualité des infrastructures de desserte du territoire.
« ANAIS Mobility by Colas », un outil pour aider à sécuriser les routes euréliennes
Le Département d’Eure-et-Loir et le groupe Colas ont signé un contrat pour l’utilisation d’un service digital de détection et de traitement de zones d’alerte en matière de sécurité routière, fondé sur l’utilisation de données embarquées, nommé ANAIS. Bien qu’en baisse en 2018 par rapport à 2017, la mortalité sur les routes Euréliennes est toujours présente. En effet, 26 personnes ont perdu la vie l’an dernier contre 43 en 2017. Malgré des chiffres encourageants, il est nécessaire de continuer à oeuvrer pour la sécurité des usagers.
Ainsi, le Conseil départemental d’Eure-et-Loir et le groupe Colas ont signé un contrat pour l’utilisation du service digital ANAIS. Portée par Mobility by Colas, cette nouvelle activité permet d’associer le savoir-faire traditionnel du Groupe dans le domaine de la construction et de la maintenance des infrastructures de transport et l’expertise nouvelle de la captation et de l’analyse des données recueillies.
L’analyse des données relatives aux comportements des véhicules signale les zones d’alerte sur le réseau et formule des recommandations d’entretien pour le patrimoine routier. Ces zones sont ensuite analysées et traitées par Mobility by Colas, qui propose au Département un meilleur ciblage des opérations de maintenance de son patrimoine routier, avec cet objectif commun d’agir en faveur de l’amélioration de la sécurité routière sur les routes départementales. Cet outil innovant permet d’intervenir sur la maintenance de la route de manière préventive (avant qu’un accident survienne) et rend les usagers acteurs de leur sécurité. Cet outil n’est pas encore au maximum de son efficacité, car le nombre de personnes connectées au boitier Michelin est inférieur à l’attente (environ 1000 personnes en Eure-et-Loir pour 1500 attendues).
ANAIS pour les agences départementales d’ingénierie et d’infrastructures (AD2i) du Département
Il est prévu de mettre à disposition cet outil dans les AD2I. Les agents vont recevoir une formation le 3 décembre 2019 afin de rentrer les données terrain sur cet outil. Par ailleurs, l’utilisation d’ANAIS se fait maintenant sur smartphone via une application crée et/ou sur ordinateur.
56 zones détectées sur la moitié est du département
Sur ces 56 zones, 36 zones sont crédibles et sont en études. Les 20 autres concernent souvent des giratoires, où la donnée de fort déport remonte. Cela est dû seulement au diamètre et au trafic important (exemple giratoire de la rocade de Chartres). Sur les 30 zones crédibles, 19 sont au nord, 6 au sud, et 10 aux alentours de Chartres. Ces zones sont souvent connues comme à risque, mais n’ont pas recensé d’accidents dans les dix dernières années. Il est parfois difficile pour le gestionnaire de voirie d’en connaître les raisons. Avec cet outil on peut découvrir les problèmes de vitesse, de déport et de freinage.