Dimitri, pompier volontaire par passion

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Être pompier, c’est souvent l’histoire d’une passion doublée d’une implication profonde au service du bien collectif. Être pompier volontaire, c’est souvent la même profonde motivation, mais sans l’engagement professionnel. Rencontre avec Dimitri B., sapeur-pompier volontaire au Centre de secours d’Auneau.

L’Eurélien : Pourquoi êtes-vous devenu sapeur pompier volontaire (SPV) ?

Dimitri B. : Un peu par hasard. À l’âge de 14 ans, des copains sont entrés à l’école des Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) d’Auneau et m’ont embarqué dans l’aventure. Dans les premiers temps, je considérais les JSP comme une activité comme les autres. Mais rapidement j’y ai pris goût, j’ai continué jusqu’à devenir sapeur-pompier volontaire (SPV) au Sdis 28 à l’âge de 16 ans. Cela fait maintenant 25 ans que je vis pleinement cette passion.

L’Eurélien : Comment conciliez-vous volontariat et vie professionnelle ?

Dimitri B. : Je suis responsable bâtiment, technique, hygiène et sécurité dans un centre de formation interprofessionnel en Eure-et-Loir. Le Sdis 28 a conventionné avec mon employeur afin de permettre cet engagement.

L’Eurélien : Qu’est-ce qui vous plaît tant dans cet engagement auprès des pompiers volontaires ?

Dimitri B. : L’adrénaline de pouvoir être appelé à n’importe quel moment du jour et de la nuit, le plaisir de rendre service à la population et le sourire des personnes secourues.  

L’Eurélien : Quelles qualités sont nécessaires pour s’engager dans cette voie ?

Dimitri B. : Il faut avoir de la disponibilité, de la discrétion, du courage bien sûr, et surtout l’envie d’aider.

 L’Eurélien : Comment se déroule la formation de pompier volontaire ?

Dimitri B. : Elle débute par une découverte du Service départemental d’incendie et de secours d’Eure-et-Loir, suivie rapidement de 31 jours de formation initiale répartis sur trois ans : deux premiers modules de secours à la personne (80 % des interventions) qui permettront au nouveau SPV de partir rapidement en VSAV (véhicule de secours aux victimes) ; un module incendie et un module opérations diverses.
Tous les trois ans, nous avons accès à des formations très diversifiées qui nous permettent de monter en grade : chef d’équipe, chef d’agrès « un engin-une équipe », chef d’agrès « tout engin »… Il y a aussi des formations spécifiques pour se spécialiser dans un domaine comme le secours routier, le sauvetage/déblaiement, le risque chimique…